Drosera rotundifolia et Drosera intermedia, L.
Une belle carnivore que l'on trouve sur les https://fr.wikipedia.org/wiki/Tourbi%C3%A8re ! Ne vous fiez pas à sa petite taille, elle est redoutable !
Les feuilles, de couleur rougeatre, se présentent en rosette et sont couvertes de nombreux poils gluants sur leur face supérieure. Ainsi, lorsqu’un insecte a la mauvaise idée de se poser sur une feuille, les poils se rabattent sur lui. Englué, l'insecte meurt et sera alors ingéré par le liquide acide secrété par la plante, les petites gouttelettes que l'on voit briller au soleil, comme de la rosée. Quelques jours plus tard, la carcasse de l'insecte sera libérée au vent, et la plante se préparera à une nouvelle capture.
Le nom de "Drosera" (grec), comme celui latin de "Rossolis" fait référence à la "rosée" qui perle sur les poils des feuilles, d'où les appellations communes de "rosée du soleil", "rosée du matin" ou encore "herbe à la rosée".
Les insectes apportent au drosera les substances azotées nécessaires à sa croissance et à sa floraison, les tourbières étant des milieux pauvres en azote.
Le Drosera à feuilles rondes (rotundifolia) est l'espèce la plus courante en France, mais on observe aussi sur notre tourbière d'Ech le Drosera intermédiaire (intermedia).
Le drosera est employé en homéopathie pour les affections rhinopharyngées, et aussi pour les douleurs rhumatismales.
Si on observe avec attention, on peut apercevoir fin juillet de petites fleurs blanches qui apparaissent sur une tige d’environ 10 à 15 cm de haut, au centre de la rosette. (crédit photo : Wikipedia)
L'hiver, les racines du drosera survivent enfouies dans les sphaignes.